Banksy est un street artiste britannique dont certaines œuvres se sont vendues jusqu’à 600.000 euros. C’est à peu près tout ce que l’on sait de cet artiste masqué. Huit pochoirs pour la plupart, politiques, ont été repérés dans les rues de la capitale. Une en particulier a fait réagir, il s’agit d’une femme se recueillant sur une porte derrière le Bataclan (où une attaque terroriste à fait plusieurs morts).
Le 22 juin dernier, un pochoir représentant une petite fille noire recouvrant une croix gammée sur un mur d’une chapelle a été repéré près de l’ancien centre de premier accueil des réfugiés. Comme Invader, Banksy a été victime de vandalisme sur deux de ses œuvres.
Allons-nous retrouver des œuvres de Banksy à Lyon ?
En effet, à l’occasion des Nuits de Fourvière, le groupe Massive Attack posera ses valises dans la Capitale des Gaules le 1er juillet. Pourquoi faire le lien entre ce groupe et le street-artiste ? Car la question peut se poser. Le groupe félicite les interventions de ces derniers jours « Quand vous vous promenez dans le XIIIe arrondissement, vous pouvez voir des murs monumentaux des plus grands artistes mondiaux du street art. Mais on n’avait rien de lui à Paris. Alors merci, monsieur Banksy ! », de quoi faire réagir une première fois. Mais ce qui fait penser qu’il s’agit de la même et unique personne, c’est le fait que les pochoirs sont réalisés dans des pays traversés par le groupe en tournées, selon le Parisien : « Ce n’est pas impossible, souffle une connaissance du groupe. Robert est quelqu’un d’assez riche, et je ne pense pas que ce soit Massive Attack qui lui permette de gagner autant d’argent. Et les idées véhiculées par Banksy sont assez proches de celles défendues par le groupe dans ses concerts ».
Quand on sait ça et qu’on se rend compte qu’avant d’être chanteur, le leader de Massive Attack Del Nadja été artiste graffiteur et a collaboré aux pochettes des albums de Massive Attack, il y a de quoi se poser réellement la question !