Rachid Taha est décédé en septembre 2018. Un an après cette disparition paraît « Je suis africain », un album posthume coécrit et réalisé par Toma Feterman.
Inspiré par différents styles dont la techno et le rock’n’roll, ce disque n’a rien d’une compilation de fonds de tiroir pour remplir les caisses. Composé de 10 titres inédits, cet album fait sourire et danser.
Elvis Presley, Jacques Derrida, Johnny Cash, Jimi Hendrix. Taha les cite tous ici. Ces noms-là, c’est sa vie en panorama. Brian Eno et Joe Strummer ont dit de lui qu’il aurait été popstar mondiale, s’il avait chanté en anglais. Mais Taha continue d’inventer sa langue : françarabe, franglish et sourire en coin.