Le troisième single du treizième album d’Indochine « 13 » s’intitule « Station 13 ». Si le rapprochement est logique, il l’est encore plus pour les fans qui l’ont élu meilleur morceau de l’album. Il y a quelques semaines, Indochine avait dévoilé la version audio et nous avions pu écouter des phrases comme « Tous mes héros sont morts / Ne restent que mes ennemis ». Mais était-il possible d’imaginer un clip aussi poignant ?
Capture d'écran : "Station 13" - Indochine / YouTube
Feu, sang et l-armes
Le clip se déroule aux USA. Dès les premières secondes, on comprend qu’on va se prendre une grosse dose d’histoire et d’images-chocs qui vont clairement faire polémiques. Une vidéo en noir et blanc pour masquer le sang à l’image du toréro en pleine corrida. Après s’être bien occupé du harcèlement scolaire, ce sont les violences et bavures policières et le racisme, fléau dans le monde particulièrement aux USA qui sont cibles d’Indochine. Humiliations, armes, sang, démembrement, enfants et femmes en pleurent, regards tristes, candides, moqueurs, sadiques, revanchards… voilà comment le quotidien des Afro-Américains est expliqué dans « Station 13 ».
Arrive le moment déchirant du clip. Un Afro-Américain, seul contre plusieurs policiers, est passé à tabac devant une bande de personnes bloquées par la police. Cet homme apparait comme un ange dont les grandes ailes noires se font découper à la scie quand un enfant essaye de s’interposer.
Prenez une grande respiration et découvrez le clip en question ici :