Si Liam Gallagher a trouvé intéressant les 30 minutes de musique sorties sur YouTube qui ressemble à un projet d'Oasis mais qui a été généré par des fans grâce à une intelligence artificielle, Sting, lui, n'est pas du tout d'accord avec ce procédé et part en guerre contre cette façon de faire. Dans une interview accordée il y a quelques jours à la BBC, il veut lutter contre ce procédé et n'y va pas par quatre chemins, utilisant volontairement un vocabulaire guerrier
"Ce sera une bataille que nous devrons tous mener au cours des deux prochaines années."
Dans cet entretien, il explique également qu'il fait désormais se "méfier" de la technologie.
"Les éléments constitutifs de la musique nous appartiennent, à des êtres humains. Ce sera une bataille que nous devrons tous mener au cours des deux prochaines années : défendre notre capital humain contre l'IA. Je m’ennuie immédiatement quand je vois une image générée par ordinateur. J’imagine que je ressentirai la même chose à propos de l’IA faisant de la musique. Peut-être que pour la musique électronique de danse, cela fonctionne. Mais pour les chansons, vous savez, qui expriment des émotions, je ne pense pas que cela m’émouvra."
Un débat controversé sur les chansons générées par les IA a éclaté dans l'industrie de la musique au cours des derniers mois, plusieurs personnalités de premier plan étant affectées par la croissance de la popularité de cette technologie. Le mois dernier, un utilisateur de TikTok a affirmé avoir utilisé l'IA pour générer les voix de Drake et The Weeknd afin de créer le morceau viral "Heart on my Sleeve", commentant en ligne : "Le futur est ici".
De son côté, le label Universal Music Group, qui représente le chanteur de Police a comparé la musique générée par les IA à de la "fraude" dans un courrier que la maison de disques a envoyé aux plateformes de streaming musical en avril dernier. Car s'il en va de l'humanité de la création, il y a certainement aussi une histoire de gros sous derrière tout ça...