En pleine promotion de leur prochain album "Lightbringer" Jay Buchanan, le chanteur de Rival Sons, est revenu sur la création de ce projet et les influences qui berce le groupe.
Très loin des diktats de l’industrie musicale actuelle. Jay Buchanan explique, qu'"il y a beaucoup de mauvaise musique en ce moment" sans vouloir dénigrer qui que ce soit il est d'après lui devenu très facile de tomber dans un type d’écriture "facile". Au contraire, le groupe souhaite avoir une approche plus profonde :
"Écrire d’une manière profonde et aller creuser encore plus loin, c’est plutôt compliqué. Je sais qu’avec Rival Sons, nous n’allons pas réinventer la roue, nous ne sommes pas ce genre de groupe".
Ils ont toutefois toujours voulu grandir, d’album en album, et innover à chaque composition.
Et toute cette histoire se ressent au travers de leurs albums. Après les singles "Nobody wants to die", "Rapture", "Bird In The Hand", et "Guillotine", le groupe a dévoilé au début du mois de juin son nouvel album, "Darkfighter".
Il sera très prochainement suivi de "Lightbringer", de nouveau produit par David Cobb, avec qui ils travaillent depuis de nombreuses années. Ce projet fait suite à "Feral Roots", sorti en 2019 et qui leur avait par ailleurs valu 2 Grammy Awards.
Si "Darkfighter" se termine avec le titre "Darkside", très lourd et très sombre, qui nous laisse sur une note négative, le prochain album qui arrivera à l’automne apportera plus de contextes à ce dernier.
Interviewé par Cyril Wilfart pour Classic 21, le leader du groupe a expliqué quel était le fil rouge de ce projet. Avec la crise sanitaire, l’arrêt des tournées et la perte de revenus qui en découle, les crises politiques sans précédent aux Etats-Unis, le meurtre de George Floyd, le mouvement Black Lives Matter qui a suivi, le fait qu’il a perdu 3 amis proches en peu de temps, l’album "Darkfighter" retrace toute cette atmosphère sinistre qui plane au-dessus de la tête des membres du groupe depuis quelques mois.
Mais entre-temps, le chanteur a accueilli son deuxième enfant. Alors Jay Buchanan voulait mettre en avant ses deux aspects, celui plutôt sombre et de l’autre, une vue lumineuse et pleine d’espoir sur le monde. Il en est donc arrivé à la conclusion qu’il devait séparer ce travail en deux parties bien distinctes. En amenant son brin de lumière à "Darkfighter" avec "Lightbringer".