Rudy Lenners, le célèbre batteur qui a accompagné Scorpions pendant deux ans, de 1975 à 1977, a décidé de publier un livre sur son histoire et sa carrière. Celui qui était présent sur les albums "In Trance" et "Virgin Killer" s’est lancé dans ce nouveau projet qui lui a pris beaucoup de temps, puisque le musicien avait une réelle volonté de se livrer dans les moindres détails sur sa passion pour la musique, en passant par ses concerts en tant qu’interprète, mais aussi ses années en tant que producteur et coach. En 2015, Lenners s’était déjà confié à Scorpions News lors d’une interview sur ses débuts dans le groupe :
"À l’âge de 22 ans, je voulais devenir musicien professionnel et je cherchais un groupe en dehors de mon pays (la Belgique) et grâce à un agent de réservation au Luxembourg, j’ai entendu dire qu’ils cherchaient un batteur. A ce moment-là, ils étaient en tournée en France. Le premier essai (négatif) a eu lieu à Lille. Les deuxième et troisième essai ont eu lieu en Belgique. Après un travail acharné, j’ai été directement engagé après le troisième essai par le groupe pour une tournée en Europe. C’était à la fin de l’année 1974. Le lendemain, je me suis installé à Hanovre, dans le nord de l’Allemagne. Au début, je ne parlais que l’anglais avec eux, l’allemand est venu plus tard. J’ai été bien accepté dans le groupe, sauf peut-être au début à cause de la barrière de la langue."
Lorsque le batteur a quitté le groupe en 1977, il affirme que c’est à cause de problèmes personnels et nie tout problèmes de santé qui ont été révélés à l’époque :
"J’ai décidé de quitter le groupe pour des raisons personnelles après un concert à Bâle, et après cela, le groupe m’a demandé de choisir avec eux le batteur suivant pour me remplacer. Trois mois plus tard, Herman Rarebell est venu d’Angleterre… et mon dernier concert avec eux a eu lieu à Paris. C’était pour moi une décision mûre et réfléchie. En fait, il a fallu du temps pour intégrer Herman dans le groupe en raison de plusieurs essais de batteurs en Europe. Le gros avantage d’Herman : il était allemand et, bien sûr, c’était un bon batteur."
Autant d’anecdotes à retrouver dans les pages de "Still Loving You", disponible dès maintenant.