Le groupe britannique est bien décidé à faire son retour après huit ans d’absence. En pleine promotion de leur prochain album "The Ballad of Darren" prévu pour le 21 juillet, Damon Albarn et sa bande enchaînent les interviews. De passage à Paris, le leader du groupe Blur, s’est engagé dans une longue conversation avec L'Agence France-Presse abordant ainsi ce grand retour !
Alors qu’il a récemment sorti un nouvel album pour son autre groupe Gorillaz, l’artiste a en parallèle travaillé quelques textes en pensant à Blur. Du jour au lendemain, Damon Albarn a fini par réunir toute son équipe pour leur faire découvrir son travail.
"Je suis revenu en janvier et j’ai dit : Viens au studio, j’ai quelque chose à te jouer". Il a alors présenté au groupe 20 chansons et leur a dit de choisir leurs préférées pour leur prochain album.
Mais c’est avec une nouvelle ère que le groupe à l’origine de "Beetlebum" revient. Loin de la pop dynamique de "Girls and Boys" ou du rock grunge de "Song 2", le groupe a décidé de s’adoucir en continuant dans la lignée du titre "Tender".
"Je suis une personne profondément plus triste dans la cinquantaine", a expliqué le chanteur en riant. "Ça va – je me penche sur ma tristesse. Ce n’est pas si loin du bonheur. Je suis à l’aise avec la mélancolie."
En vue des prochaines dates à venir à Wembley, le stade national d’Angleterre, où Blur n’a jamais joué à son apogée, le chanteur est revenu sur sa façon de gérer le stress dans sa jeunesse.
"Cela m’aurait terrifié au-delà de toute compréhension. Des crises de panique, tout", a-t-il déclaré. "Le yoga m’a énormément aidé. Premièrement, c’était l’héroïne, et évidemment j’ai empêché que ça continue il y a 100 ans. Et maintenant le yoga, si je le fais à peu près tous les jours, je suis calme. Que ce ne soit pas enseigné dans toutes les écoles, c’est absurde."
Blur est ravie de pouvoir remonter sur scène petit à petit autant d’années après leur plus grand succès. Mais surtout, Damon Albarn et son équipe sont très impressionnés de voir que leur public est aussi jeune qu'à leur début en 1989. "C’est comme un voyage dans le temps. Le public est à nouveau jeune", a-t-il déclaré. "C’est bizarre, parfois tu oublies où tu es."
Si le batteur du groupe Dave Rowntree se rétablit d’ici là, Blur sera d’ailleurs en France, sur la scène du festival les vieilles charrues le 13 juillet !