Au départ, on a cru qu'Aretha Franklin n'avait pas fait de testament et que sa fortune serait partagée entre ses quatre enfants ce qui n'a pas manqué de créer des tensions. Au départ, on a cru que le cahier retrouvé par une de ses nièces sous le coussin d'un canapé n'était rien d'important. Finalement, la justice vient de résoudre deux énigmes d'un seul coup en décidant que ce cahier avait la valeur légale d'un testament pour la chanteuse de "Respect". C'est donc la fin d'une très longue bataille judiciaire ce dont s'est félicité l'un de ses fils, Kecalf Franklin.
"Je suis très, très heureux. Je voulais juste que les souhaits de ma mère soient respectés. Nous voulons juste souffler et savourer ce moment. Cela fait cinq longues années pour ma famille, mes enfants."
L'avocat de la famille Franklin, Charles McKelvie, a déclaré au jury dans ses plaidoiries finales :
"Vous pouvez prendre votre testament et le laisser sur le comptoir de la cuisine. C'est toujours votre testament."
L'avocat Craig Smith a également souligné l'importance de la première ligne du testament.
"Il est dit ici: 'Ceci est ma volonté.' Elle parle depuis la tombe, les amis."
C'est surtout la fin d'une longue bataille judiciaire et l'épilogue d'une histoire aurait pu rester à l'état de blague puisque la justice a en effet considéré que le le document manuscrit de quatre pages datant de 2014 et trouvé sous un coussin de son canapé faisant office de testament. AP a précisé que c'est la nièce de la reine de la soul qui avait fouillé sa maison, localisant le cahier caché dans le canapé contenant le testament.