Ne rigolez pas, c'est une étude très sérieuse. Et puis, qui n'a jamais entendu dire que la musique pouvait sauver des vies ? Et bien, aujourd'hui, des recherches montrent que la musique peut aider à améliorer la vie des diabétiques. Cette maladie touche de très nombreuses personnes (plus de 37 millions rien qu'aux Etats-Unis) dans laquelle le corps produit peu ou pas d'insuline. Et, une nouvelle étude de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich) publiée dans la très sérieuse revue scientifique "The Lancet Diabetes & Endocrinology" tend à prouver que le morceau iconique de Queen, "We Will Rock You" pourrait stimuler la productiond d'insuline qui ce qui permettait aux malades de mieux gérer leur maladie.
L'idée de l'équipe qui a travaillé sur ce thème, c'est que la musique stimulerait des cellules de synthèse qu'ils ont réussi à créer et à introduire dans des corps de souris. Avant d'essayer la musique, ils ont aussi fait des tentatives avec des sources lumineuses, des variations de température, stimuli électriques ou sonores.
Finalement, ils s'en sont arrivés à la musique et ont réussi à montrer qu'il avait une réaction entre la musique et la production d'insuline tant que le volume est poussé jusqu'à 85 décibels. Et, dans cette très sérieuse expérience, le rock sort son épingle du jeu et plus principalement le titre de Queen, "We Will Rock You".
L'auteur de l'étude, Martin Fussenegger, explique ainsi :
"Ce titre a déclenché environ 70% de la réponse insulinique en 5 minutes, et la totalité en 15 minutes. Ceci est comparable à la réponse insulinique naturelle induite par le glucose chez des individus en bonne santé."
La deuxième chanson qui réussit aussi ce test, c'est la bande-originale du film de "Marvel, The Avengers".
Pour déclencher une libération d’insuline, la musique doit être diffusée pendant au moins trois secondes et n’être interrompue que pendant cinq secondes au maximum. À titre de comparaison, la réponse insulinique était plus faible avec la musique classique. Les chercheurs précisent toutefois que la musique n’a été efficace que lorsque les souris avaient le ventre collé aux haut-parleurs.
"Nos cellules de conception ne libèrent de l’insuline que lorsque la source sonore est jouée directement sur la peau au-dessus de l’implant."
Si jamais cela était adapté à l'homme, cela "pourrait couvrir les besoins typiques d’un patient diabétique qui prend trois repas par jour" a déclaré le professeur Fussenegger. De nouvelles recherches devront être menées avant la potentielle mise en place de ce traitement.