En juin 1991, Metallica étaient au One on One Studio de Los Angeles en Californie. Ce que le groupe de heavy metal américain ne savait pas à ce moment-là, c’est qu’un mois plus tard, il allait sortir le plus gros succès : "Enter Sandman". 32 ans plus tard, James Hetfield l’avoue, sa première impression sur ce morceau n’était pas très bonne. Dans la dernière Masterclass du groupe, où le quatuor apprend aux abonnés les clefs de la création musicale, le chanteur et guitariste admet que pour lui, ce titre "n’était pas une si bonne chanson que ça".
Cette nouvelle masterclass se concentre sur le processus d’écriture de ce classique du genre. James Hetfield revient alors sur les premières versions de "Enter Sandman". "Il me semble que Lars Ulrich et Bob Rock m’ont dit : ‘Retourne-y. On te mets au défi d’y retourner et de travailler dessus’. Et c’est ce que j’ai fait", explique James Hetfield. Après un retravail sur l’écriture de la chanson et surtout un bon travail d’équipe, les idées fusent "et ce qui en est ressorti, c’est la phrase d’accroche, ‘We’re off to never, neverland’", poursuit l’artiste. La principale inspiration était de se poser plusieurs questions : "Que se passe-t-il dans notre sommeil ? Pourquoi avons-nous des cauchemars ?, explique James. Beaucoup de gens pourraient s'identifier à cela. Tout le monde fait des cauchemars".
La suite appartient à l’histoire. "Enter Sandman" a vendu plus d’1 million d’exemplaires aux États-Unis, propulsant la notoriété de Metallica et de son très célèbre album éponyme, connu sous le nom de "Black Album".