Le 20 octobre, les Rolling Stones ont fait leur grand retour avec “Hackney Diamonds”. Un 24e album qui compte une belle brochette d’invités, comme Lady Gaga, Elton John, Stevie Wonder ou bien encore Paul McCartney. L’ancien membre des Beatles a effectivement répondu à l’appel pour faire parti de ce nouveau projet. Un invité surprenant, appuyé par le producteur Andrew Watt, qui revient sur les coulisses dans une interview avec Rolling Stone.
Si Mick Jagger est déjà revenu sur cette collaboration, expliquant que Paul McCartney était à Los Angeles au même moment que leur enregistrement, Andrew Watt explique qu’il a proposé au membre des Beatles de participer sur le titre “Bite My Head Off” pour surprendre l’auditeur. "On s’attendrait à ce qu’il joue sur une grande ballade comme 'Depending on You', ou sur l’une des chansons les plus douces pour obtenir ce côté 'Paul McCartney mélodique', explique-t-il. Mais il faut aussi comprendre que Paul McCartney adore le rock. Je me suis donc dit : 'Pourquoi ne pas choisir la chanson la plus punk-rock qui soit – celle où tout le monde est à fond pendant tout le morceau – et laisser ces gars s’amuser comme des fous en faisant du rock ensemble ?'”
Une collaboration entre les Rolling Stones et les Beatles, personne n’y aurait cru il y des années, alors que les rumeurs de rivalité enflaient entre les deux groupes britanniques. Pour autant, pour Andrew Watt, ce featuring est une véritable déflagration. Le producteur poursuit en évoquant le travail effectué, après avoir offert une Hoffner pour gaucher à Paul McCartney. “C’était son arme secrète, avoue-t-il. Paul se lève, Tout d’un coup, Ron se lève, Keith se lève, Mick traîne un micro au centre de la pièce et je jure devant Dieu que le toit a quitté le bâtiment”. Il poursuit : “Je ne peux pas expliquer ce que l’on ressent, mais c’était les Stones et les Beatles. C’était une putain d’explosion”.
À la fin de la session, Paul McCartney n’en revient : “Je viens de jouer de la basse avec les Stones”, dit-il à Watt avant de rajouter : "Et je suis un putain de Beatle !” Watt conclut : "Il a littéralement prononcé ces mots. C’était comme s’ils avaient à nouveau 18 ans, et cela s’entend dans l’enregistrement. C’est féroce."