Dans les années 80, c'est la guerre entre Michael Jackson et Prince. Les deux artistes sont deux énormes stars et cultivent une grande rivalité au point de se priver de belles opportunités. En 1985, "We Are The World" est dévoilé et fait l'unanimité avec son casting de chanteurs 5 étoiles. Mais une des grosses têtes de l'époque manque à l'appel : Prince. À l'occasion d'un documentaire publié sur Netflix, "The Greatest Night In Pop", on en apprend plus sur les raisons de cette absence.
Stevie Wonder, Diana Ross, Billy Joel, Bob Dylan, Ray Charles, tous les artistes du moment répondent à l'appel de Michael Jackson pour créer "We Are The World". Sauf Prince. Pour le podcast "Music Now" du magazine Rolling Stone, Tom Bahler, arrangeur vocal du single à l'époque révèle une hypothèse sur ce refus : "J’avais le sentiment que Prince avait un problème avec les hommes". Il poursuit : "Pour lui, tout se passait avec les femmes. Cela lui permettait de se sentir bien". Ainsi, l'interprète de "Kiss" aurait trouvé des excuses pour ne pas travailler avec lui, comme pour le septième album du Roi de la Pop : "Bad". Prince refuse de collaborer pour des questions de paroles mais Tom Bahler n'est pas convaincu. Pour lui, ce sont des excuses. "Je pense qu’il avait peur de Michael. C’est une pure hypothèse de ma part. Michael n’avait pas peur de lui, il n’avait peur de personne. Il aimait tout le monde."
D'autres spéculations sont dévoilées dans le documentaire publié sur Netflix. S'il faisait bien parti de la liste des artistes conviés à l'enregistrement de "We Are The World", il n'est tout simplement jamais venu. La chanteuse Sheila E., sa compagne de l'époque lui a pourtant "conseillé de venir". "Je savais qu’il ne viendrait pas. Il y avait trop de monde, il n’aurait pas été à l’aise". De son côté, Lionel Richie affirme que Prince comptait venir sous deux conditions : "Il était partant pour venir jouer un solo de guitare, mais dans la pièce d’à côté. Je lui ai dit qu’on était tous dans la même pièce et qu’il fallait qu’il vienne chanter". Mais jamais il n'est arrivé.